Nicole THERON

Tendres pensées pour Nicole qui m'avait si gentiment passé le flambeau de la présidence des classes en 7 de l'Arbresle ! A notre ancienne présidente, amicalement les 7 de l'Arbresle, et toutes nos condoléances à sa famille.

Nicole,

En souvenir de très bons moments de vacances avec mes parents et ma sœur dans votre appartement à la montagne, au Carroz.

Je garde le souvenir d’une voisine gentille et sympathique.

Je suis très triste et je partage votre peine.

Léa

N ulle absence ne peut éteindre ta lumière,
I nvisible à nos yeux, mais si vive en nous.
C haque instant partagé reste un souvenir,
O mbre discrète tu veilles sur nous.
L e silence parois murmure ton nom,
Et dans un souffle, tu es là.

Maman,

Merci pour tout l'amour et la force que tu nous as donné, toute notre vie et aussi particulièrement ces deux derniers mois. C'était le bonheur d'être à tes côtés, même si c'était dur, on s'est bien marré.

Quand on se moquait ensemble du médecin des soins palliatifs parce que tu le trouvais trop bavard et mal peigné.

Quand tu t'extasiais de la beauté de ton infirmier.

Quand tu soupirais parce que je te cassais la tête avec mes discours politiques et que tu disais que je profitais de ta faiblesse pour remporter le débat.

Quand tu m'as demandé de te raconter la prochaine saison des chroniques de Bridgerton à sa sortie sur Netflix. Tu avais pour cette série une passion déraisonnable. Tu m’as dit que je n’aurais qu’à parler en direction du ciel. Tu serais là-haut.

Quand Jérémy t'as aidé à installer le nouveau canapé à ta sortie de la clinique fin avril. Il fallait déplacer des choses dans ce salon Tetris. Une boîte est tombé. Tu as dis "Attention, c'est Jaya"!
C'était les cendres de Jaya, ta chienne.
C'était drôle et triste. (C'était driste.)

C'était une aventure ces deux mois.
Tu disais que c'était une belle expérience de vivre avec nous à tour de rôle.
Pour nous aussi.
J’ai aimé rester à faire des sudokus à côté de toi, dans ton lit, puis passer un moment avec Alan et le voir travailler (et râler, un peu mais j'ai pas le droit de dire sur quoi parce que c'est le secret industriel du jeu vidéo donc chut).
J’ai aimé sortir du travail et te retrouver avec Jérémy et ses bons petits plats pour papoter.
Souvent, on se taquinait. Je crois que ceux qui nous connaissent en tant que fratrie ne seront pas surpris.
Il y seulement quelques jours, je t’ai crié à travers l’appartement « Maman ! Jérémy il m’embête ! ».
Tu as répondu depuis ta chambre : « Démerdziziesch ! ».
Belle leçon de parentalité des années 80-90.
Mais voilà, c’est ce qu’on va faire maintenant, se débrouiller entre nous, s’imaginer ce que tu aurais dit ou fait. On restera là, toux les trois à se soutenir, s’aimer et se taquiner.
Merci encore Maman.
Je t’aime.
Eva

Ma grande sœur
N'ayant pas ton aisance pour m exprimer en publique c'est pourquoi j'ai préféré enregistré ce message.
Tu te moquais de moi à ce sujet je me souviens que lors de l'un de mes anniversaire tu m'avais envoyé une carte postale représentant une momie.
Avec Françoise vous avez toujours été mes modèles, celles sur qui je pouvais compter.
J'étais admirative de ton intelligence, de tes connaissances, ce qui me valait plus jeune à chaque rentrée des classes cette réflexion des profs : " j'espère que tu es aussi bonne élève que ta sœur " et bien non !
Mes enfants et mes petites filles gardent de supers souvenirs de Tâta Nicole notamment lors de ton séjour chez eux à Paris pendant les jeux olympiques et rassures-toi la relève des fana de foot est assurée.
Toute ta vie à été tournée vers les autres, le don de soi.
Tu vivais à 100 à l'heure comme si tu savais que tu allais partir aussi vite.
Ton Bonheur c'était tes enfants, ta Fierté ...
Ils sont formidables et l'ont encore prouvé en t'accompagnant sans relâche....alors OUI tu peux être fière, avec leur Papa, des adultes qu'ils sont devenus.
La dernière fois que tu es venue à la maison, alors que la maladie était déjà là je t'ai demandé ce que je pouvais faire pour toi. Tu m'as répondu " prends soin de mes enfants".
Bien sûr qu'ils peuvent compter sur moi aussi longtemps que la vie me le permettra car tu nous a appris malheureusement que tout peut s'arrêter trop vite.
Donc aujourd'hui je te dis Au revoir, pas adieu, au revoir et je t'envoie plein de baisers en réponse au dernier que tu as pu péniblement m'envoyer lors de notre dernière visio.
JE T'AIME ET TU VAS TERRIBLEMENT ME MANQUER, NOUS MANQUER A TOUS.💜

Ma grande,

Cette foutue maladie qui t'as emportée si vite m'empêche d'être avec toi aujourd'hui. Je sais que tu ne m'en veux pas, ni Jérémy, ni Alan, ni Eva. Mais j'en suis très triste.
Eric, je pense aussi à toi.
Nous voilà, Jacqueline et moi, avec ce vide immense au-dessus de nous comme aux décès successifs de nos parents. C'est lourd un vide. Aînée de la fratrie, tu as toujours été là, on va essayer de faire au mieux et de palier cette immense absence.

Des souvenirs bien sûr j'en ai plein, forcément.
Celui que je retient n'est pas si vieux. Une quinzaine d'années environ. Moment de complicité et de bien-être, c'était aux Carroz, un hiver où je t'avais rejoint: trop de brouillard dans la Bresse. Un petit-déjeuner comme on en a partagé d'innombrables. Comme d'habitude, levée très tôt, tu étais allée chercher avec Nike, pain frais de toutes sortes et autres gourmandises. Tes confiture, mmh, celle à l'orange, ma préférée. Il neigeait fort, le petit-déjeuner a bien duré deux heures voire plus.
Générosité, empathie, mais aussi caractère bien affirmé, comme nous, comme nous toutes, merci Papa.

Tu savais parfois être très caustique, avec des réparties cinglantes, des scuds, comme on les appelait avec Jacqueline, qui ne manquaient jamais d'arriver à un ou l'autre dans la conversation. Ils ne vont pas nous manquer c'est sur. Mais toi tu vas nous manquer. Tu manques déjà. On t'aime chère grande soeur.